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Heureux propriétaires d'un voilier Feeling, quel qu'en soit le modèle ou l'année de construction, vous êtes ici comme dans le carré de votre bateau.

Nous sommes fiers de nos chers bateaux, et partageons les mêmes passions, et les mêmes préoccupations. Alors ce club est un lieu d'échange et de partage de nos expériences, de nos solutions.

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 Poupa en Islande - épisode 1

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Avec Poupa, mon Feeling 1040  version 3 cabines de 1986 acheté à St-Malo fin 2016, j’avais déjà eu l’occasion de tester ses performances et son confort lors du rallye nautique « Concarneau – les Açores » l’été dernier.

L’idée d’un voyage de 3 mois vers l’Islande depuis Concarneau me trottait dans la tête depuis plusieurs années. Malgré les vents contraires liés à la situation sanitaire, Poupa a quitté son port d’attache le 1er mai 2021 avec à son bord mon fils Simon et mon ami Pierre.

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Après une brève escale à St-Evette Audierne pour attendre la marée montante, nous passons le Raz de Sein à 4h du matin. Sans doute surpris par notre présence pendant le confinement covid, le sémaphore nous appelle pour prendre des renseignements sur l’équipage et notre destination en nous souhaitant « Bon vent vers l’Islande ».

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 06h30 le 03/05 : Nous sommes amarrés dans le port de pêche bien protégé de Newlin près de Penzance avant l’arrivée de notre première dépression. Très bon accueil des pêcheurs (qui nous offrent des crabes) et des autorités locales.

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Sans contrainte particulière, nous sommes libres de circuler et partons nous balader à pieds vers le charmant petit port de Mousehole.  

Pendant la nuit, un vent d’ouest force 9 secoue la Cornouaille anglaise.

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08h30 le 05/05 : Nous mettons le cap vers Milford-Haven (Pays de Galles) distant de 120 miles.

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Après le passage de Lands-End entre les phares de Wolfrock et Longship, nous sommes accueillis dans la baie de Bristol par le HMS Queen Elizabeth et sa garde rapprochée en pleine manœuvre maritime. A la VHF, on nous demande de nous identifier et de rester à plus d’un mile du porte-avion. Pour éviter tout incident diplomatique avec nos voisins, nous observons bien à l’écart les exercices d’appontage vertical  des impressionnants avions de chasse F35B.

A 05h00 le 06/05, Poupa jette l’ancre dans la baie de Dale, à l’abri pour une séance repos bien méritée.

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00h30 le 07/05 : Départ à destination de l’ile de Man 165 miles dans le nord. Après St-David’s Head, nous passons la péninsule de Lleyn et son phare Bardsey à 17h. La météo qui s’annonce n’est pas bonne, aidé avec le moteur, nous accélérons l’allure vers l’ile de Man en laissant Holyhead sur tribord à 21h.

Le vent rentre ensuite rapidement par le sud et c'est par 35/40 noeuds que nous arrivons à Peel sous Solent seul avant de prendre un coffre à 6h00 le 8/5. Les conditions météo s'aggravent encore et notre situation devient inquiétante, tout seul à l'extérieur du port, balloté par les rafales. Après tractations avec les autorités,  nous sommes autorisés à rentrer dans la marina.A 10h on nous ouvre exceptionnellement les écluses qui sont défectueuses, Poupa est à présent en lieu sûr mais l'équipage est strictement confiné à bord.

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Content de notre sort qui après tout s’améliore, Simon nous prépare un bon whisky et Pierre se met à la cuisine avec un confit de canard au menu.

Après 2 jours de confinement et malgré la gentillesse de notre voisin de ponton qui nous a offert des courses, je demande à la capitainerie de pouvoir quitter le bassin à flot pour retrouver notre coffre et notre liberté à l’extérieur.

Est-il raisonnable de vouloir poursuivre l’aventure vu les contraintes sanitaires imposées? Pourquoi vouloir continuer si nous ne pouvons pas débarquer et visiter les lieux que nous abordons ?

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10h00 le 11/05 : Finalement, nous avons décidé de mettre le cap sur l’Ecosse avec comme première escale à loch-Ryan, 60 miles au nord. Nous enroulons la pointe de Corsewall avec son majestueux phare aux couleurs blanc et or avant de jeter l’ancre dans « the Wig », à l’ouest de la baie.

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Le 12/05 : Il est temps de nous dégourdir les jambes. Gonflage de l’annexe, préparation du vélo et en route pour une randonnée vers Port-Patrick.

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Peu d’habitations, une constellation de vaches et de moutons broutent en cœur dans la campagne verdoyante, l’élevage est une ressource économique très importante pour le secteur.

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Assis à la terrasse d’un pub, nous découvrons Port-Patrick connu pour sa station Navtex. L’abri parait précaire, réservé aux petits bateaux de pêche, il abrite un canot de sauvetage.

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08h30 le 13/05 : Nous quittons « the Wig » pour gagner Port Elen sur l’ile Islay. Profitant du beau temps, nous faisons un petit détour 17 miles au nord vers un ancien volcan qui trône sur l’eau à 338 mètres.

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Craig est connu pour l’exploitation de sa roche, du silicate qui sert à la fabrication des boules de curling épreuve olympique. Impressionnés par la beauté du lieu, nous rasons les falaises avec ses orgues de remontée basaltique où nichent une impressionnante colonie de fous de bassan et des centaines de macareux.

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Nous arrivons en début de nuit à Port-Elen, attention à la bouée verte juste avant le ponton d’une dizaine de places! Poupa ira caresser les fonds de vase.

L’endroit est calme, tarif unique 20 pds la nuit, pas de confinement, nous louons des vélos pour visiter l’ile, ses tourbières et ses distilleries réputées de Bowmore, Laphroaig, Lagavulin, Artbeg.

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Simon nous a ramassé de gros bigorneaux (jumbo) sur la grève pour accompagner l’apéro au whisky, 

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Dave un ancien pêcheur nous offre des coquilles  Saint-Jacques.

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16/05 : Le beau temps nous accompagne en quittant Port-Elen pour Tobermory sur l’ile de Mull.

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Belle navigation, repas de coquilles Saint-Jacques préparé avec amour par Pierre et Simon et servi dans le cockpit sous un soleil radieux.

La vue est magnifique dans le Sound of Islay. Poussé par le courant favorable la côte défile, ni habitation, ni élevage, un paysage lunaire nous entoure.

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A la tombée de la nuit, nous décidons de prendre un coffre à Craignure juste à l’entrée du Sound of Mull et d’attendre la renverse de courant avant d’arriver à Tobermory. Cet ancien port de pêche avec ses maisons colorées est superbe, nombreux commerces et  beaucoup d’animation le long des quais.

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09h30 le 18/05 : Cap au sud de l’ile de Skye sur Loch-Scavaig. Nous nous faufilons entre les iles de Muck, Eigg et  Rhum avant de jeter l’ancreà l’est de l’ile Soay en passant par un trou de souris. Le mouillage est grandiose, notre unique voisin sur son Nicholson « Strongbow » nous accueille avec un chaleureux « vive Brittany ».

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 L’endroit est très minéral, Il y a un lac juste au dessus de nous, Poupa est encerclé des sommets à plus de 800 mètres.

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06h30 le 22/05 : 100 miles toujours plus nord, nous hissons les voiles pour Stornoway. Le passage de Neist-Point à la pointe ouest de Skye est assez sportif avec un vent de nord qui fait lever la mer face au courant. Nous naviguons péniblement au pré sous Solent et 1 ris dans la GV vers l’ile Harris dans les Hébrides. La progression vers le nord est laborieuse, nous longeons la côte en passant entre les iles Shiant (qui portent bien leur nom) et Lewis. Finalement, nous arrivons à 23h au ponton du nouveau port de plaisance de Stornoway

pour une bonne nuit bien méritée. Le lendemain matin on nous invite à nous rendre plus loin au centre ville, idéalement placé, nous pouvons tranquillement visiter l’ile Lewis en voiture.

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Les paysages sont superbes, il suffit d’ouvrir les yeux et d’accepter le bonheur que nous offre la nature, les spots sont nombreux sous les regards attendrissant des vaches poilues de la race Highland.

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08h30 le 22/05 : Pierre et moi nous quittons les Hébrides, cap sur les iles Féroé. Auparavant, Simon a pris le ferry pour Ullapool et rentrer en Bretagne. C’est avec un pincement au cœur que j’ai accompagné mon fils à la gare maritime.

Vent de secteur nord faible à modéré 3 à 4 virant NW puis SW le 23/05 force 4. Bonnes conditions pour parcourir les 210 miles qui nous séparent de Vagur sur l’ile Suðuroy.

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14h30, nous sommes à la latitude du cap Lewis par 58°31’N extrémité nord des Hébrides.

21h00, nous avons Sula-Sgeir et  Rona plus imposante sur tribord. Ces iles inhabitées sont éclairées par des phares et appartiennent à l’Ecosse.

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Le moteur a tourné toute la nuit faute de vent, mais aujourd’hui il passe au SE et Poupa peut à nouveau compter sur ses voiles. De nombreux globicéphales  se déplacent en groupe, jusqu’à 6 mètres de long ils ont un aileron long et large planté à l’avant du dos. Contrairement aux dauphins, Ils ne font que passer et ne restent pas jouer autour du bateau.

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15h00 le 23/05, Poupa accélère sur le fond poussé par le courant. Sa puissance nous surprend au sud de Suðuroy, la mer est chaotique, désordonnée, heureusement que la météo est bonne.

22h30, nous arrivons à Vagur et accostons le long d’un joli vieux gréement de 25 mètres, « le Johanna » qui est un navire de pêche construit au Royaume-Uni, Il y a 140 ans.

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Une autorité du port est venue à notre rencontre (Poupa était suivi sur l’AIS), nous devons rejoindre rapidement Tórshavn pour y subir un test de dépistage covid.

10h30, le 24/05 : Les 40 miles vers le nord pour rejoindre la capitale des Féroé nous confirment l’existence de nombreux courants. Fruits de mon imagination, les iles impressionnantes et très escarpées qui défilent sur bâbord me font penser à des animaux :

  • Litla Dimun ; une tortue
  • Stora Dimun ; un hippopotame
  • Sturvoy plus à l’ouest; une tête de lion
  • La pointe sud de Sandoy : une tête de loup

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19h30, nous arrivons à Tórshavn sous le soleil, et sommes reçus par le capitaine du port pour les formalités d’accueil.

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Le lendemain, un taxi nous conduit dans une zone industrielle pour se faire tester. Nous ne sommes pas les seuls, une longue file d’attente nous alerte sur la présence du virus dans ces iles. Coût du test : 390 KD (couronne danoise) plus 312 KD de taxe covid pour les étrangers. 1 KD valant 0.135 €, nous avons dépensé environ 95 € chacun, le prix à payer pour circuler librement et découvrir cet archipel subarctique de l’atlantique nord.

Nous faisons connaissance avec l’équipage d’un voilier français « Grifon », un lévrier des mers de 16 mètres parti de l’Aber-Wrac’h avec 6 personnes à bord. Son skipper Vincent Grison est un aventurier dont l’objectif est d’atteindre la banquise arctique pour progresser sur l’eau et la glace. Pour cela, il  a embarqué sur Grifon  un canot à rames, le Breizh-glace construit de ses mains et qui peut être tracté par une voile de kite-surf. Il souhaite mettre en avant les effets du réchauffement climatique, 3 ou 4 fois plus rapide que sur le reste de la planète, les images aériennes envoyées seront interprétées et analysées en partenariat avec des chercheurs de l’université de Rennes 2. Sa belle aventure sera également suivie par des écoles rennaises. Grifon quittera le port le lendemain pour l’Islande.

26/05 : location d’un véhicule et en route vers l’ile Eysturoy séparée de Streymoy (où se trouve Tórshavn) par un pont qui enjambe le Sundini. A la pointe NW de Eysturoy, nous découvrons des paysages grandioses avec de la neige sur les sommets, le point culminant des Féroé s’élève à 882 mètres. Pierre, qui a concocté quelques randonnées nous emmène sur de superbes parcours côtiers le long des falaises balayées par les vents et peuplées de centaines d’oiseaux de mer.

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Au retour la qualité du réseau routier nous impressionne avec des ponts et de longs tunnels passant sous les crêtes et les fjords d’une ile à l’autre. 18 iles forment l’archipel, certaines moins accessibles sont desservies par des car ferry. Avec seulement 52000 habitants, un PIB par habitant de plus de 50000 USD, les Féroé font partie des pays riches en Europe, l’activité principale se concentre autour de la pêche avec de nombreux bassins à saumons.

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27/05 : Nous repartons faire une ballade à pied de 7 km non loin de Tórshavn et découvrir les landes et vallées aux couleurs verdoyantes. La tourbe très présente est utilisée pour le chauffage, mais aussi pour couvrir les toitures et offrir une excellente isolation.

Un de nos voisins de ponton vit sur un superbe bateau pilote gréé en ketch aurique le « Spenner » qui signifie clochard. Son propriétaire Soni Honegger est de nationalité suisse. Arrivé à Tórshavn en août dernier il retape avec soin son bateau avant de poursuivre ses navigations vers l’Islande, le Groenland, le Canada pour rejoindre sa fiancée dans l’état du Maine au NE des Etats-Unis. Ici, tout le monde connait Soni, apprécié pour ses compétences techniques, sa gentillesse et son sourire.

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13h00 le 28/05 : Nous quittons Tórshavn pour Sorvagur situé sur l’ile de Vagar à 35 miles vers l’ouest. Il fait beau, nous laissons les iles volcaniques de Hestur et Koltur sur bâbord avant de longer Vagar par le sud en profitant du courant. Un passage très étroit s’offre à nous sur tribord afin de rejoindre rapidement le port de Sorvagur en évitant ainsi l’ile de Mykines réputées pour ses colonies d’oiseaux de mer, mais aussi  pour la dangerosité de ses parages.

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Je pousse la barre en lofant vers ce trou de souris appuyé du moteur, sous GV arisée, Poupa s’engage dans la passe d’une soixantaine de mètres de large, un arc de triomphe sur bâbord, falaise acérée sur tribord.

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Bien concentré à la barre pendant que Pierre fait des photos, nous admirons ce paysage fantastique.

A la sortie, un vent d’est catabatique nous fait giter, nous préférons affaler afin d’éviter les nombreux bassins d’élevage de saumons et se diriger vers le fond du fjord.

17h30 : nous sommes le seul voilier amarré à l’extrémité du ponton après avoir caressé le fond à l’entrée de ce petit port de pêche. Le marnage à Sorvagur est le plus important des Féroé, aujourd’hui par coefficient de 103, il atteint les 2 mètres. Les pêcheurs du coin sont au petit soin avec nous, le capitaine contacté par téléphone nous offre la gratuité du séjour et le soir petit resto avec du saumon pané au menu.

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Le lendemain, nous louons une voiture à l’aéroport tout proche (le seul et unique des Féroé)  et partons vers le lac de  Sorvagsvath pour une randonnée de 8 km à la découverte de sa cascade qui se jette dans la mer au sud de Vagar, dommage que le temps soit bouché….

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D’autres ballades nous feront découvrir des paysages somptueux, falaises impressionnantes, cascades fouettées par le vent, environnement minéral et sauvage où vit une incroyable diversité  d’oiseaux de mer.

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Sorvagur est connu pour la pratique du grind, une tradition culturelle de chasse aux cétacés en vigueur dans les iles Féroé. Ces massacres de cétacés principalement des globicéphales et des grands dauphins, très contestés dans le monde continuent aujourd’hui dans l’archipel. Ces captures sont répertoriées et consignées à la bibliothèque municipale de Torshavn.

01/05 : Nous prenons le bus pour aller visiter le musée national de Tórshavn qui présente quelques trésors de la longue histoire de ces iles occupées par les vikings. Nous avons prévu de quitter les Féroé dans la soirée, mais avant nous rendons  une dernière visite à Soni qui nous invite à déjeuner. Ces iles nous auront émerveillés par leur beauté et la gentillesse de leurs habitants.

La dernière mise au point météo confirme notre départ à 20h30 pour Eskifjordur, sur la côte est de l’Islande.

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Bye bye les iles Féroé !

Bruno  sur Poupa